samedi 31 octobre 2009

Tortues géantes des Galápagos, des tanks menacés d’extinction

La tortue géante des Galápagos est l’espèce de tortue la plus grande au monde, elle peut peser jusqu'à 270 Kg et mesurer jusqu'à 2m20. Comme pour les autres tortues terrestres, les mâles se reconnaissent à la forme concave de leur carapace ventrale (leur permettant de grimper sur la femelle lors du coïte), ils sont aussi plus grands que les femelles et possèdent une plus longue queue. Les tortues géantes n’émettent pas de son excepté lors du coïte et uniquement les mâles. Cette espèce endémique des Galápagos, pouvant vivre plus d’un siècle a failli disparaitre définitivement, victime d’une chasse excessive par les marins européens du XVIème au XIXème au siècle.
A l’époque, les marins les chassaient facilement (elles ne se déplacent qu’à 0,3Km/h) ; une fois capturées et embarquées vivantes sur le bateau, elles étaient progressivement découpées tout en étant maintenues en vie afin de fournir de la viande fraîche lors des longs voyages, n’émettant pas de sons les marins pensaient qu’elles ne ressentaient pas la douleur, d’où ce traitement particulièrement barbare.

Désormais protégées par le gouvernement de l'Équateur, elles restent cependant menacées d’extinction suite à l’introduction par l’Homme d’animaux sur l’archipel : cochons, rats et chiens qui détruisent les œufs ou tuent les juvéniles ; les chèvres introduites comme bétail ont progressivement détruit les plantes dont se nourrissent les tortues. En quatre cent ans, les effectifs sont passés de 250 000 à 20 000 individus, et sur les 14 sous-espèces initialement présentes sur l’archipel, trois ont déjà disparu. La population de tortues des Galápagos s'élève désormais à environ 15 000 individus, dont une grande partie est parquée dans des enclos pour être présentée aux touristes.

Pourquoi nous ne sommes jamais réellement seuls ?

Rentré chez vous après une grosse journée de boulot, vous allumez la télévision histoire de créer une présence et ne pas vous sentir trop seul, mais l’êtes vous réellement ? Certes ils ne sont pas visibles au premier coup d’œil, mais sachez le, vous êtes constamment entouré par des centaines de milliers d’êtres vivants : bactéries, champignons, mais aussi acariens qui fourmillent dans votre moquette ou dans vos draps. Plus étonnant, certains vivent à l’intérieur de votre corps. En effet, on estime qu’il existe entre 500 et 1000 espèces différentes de microorganismes à l’intérieur d’un corps humain, la quasi-totalité étant des bactéries localisées dans notre intestin. Cette « flore intestinale » se développe au cours des premiers jours de la vie et finit par représenter un poids total de 1.5 Kg chez l’adulte. Plus étonnant encore, votre peau constitue pour bon nombre d’espèces, un véritable écosystème à part entière. On estime qu’en permanence, environ un millier de bactéries sont présentes sur chaque m2 de notre peau. Mais les bactéries ne sont pas seules, des acariens leur tiennent compagnie.

Ces petits arachnides de taille microscopique dont les plus grands et les plus connus sont les poux et les tiques, déambulent librement sur nous sans que nous ayons conscience de leur présence. Mais nous ne faisons pas que transporter tout ce petit monde, nous leur offrons aussi le couvert, puisqu’il s’agisse des bactéries ou des acariens, ils se nourrissent de nos cellules de peau mortes et de sébum (sécrétion grasse de la peau), ou prélèvent une partie des nutriments contenus dans nos aliments. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un parasitisme, mais bien d’une symbiose (interaction à bénéfice réciproque entre deux espèces différentes), car sans cette microfaune nous serions beaucoup plus sensibles aux infections (alimentaire ou de la peau), et surtout incapable de coaguler. En effet, les bactéries présentes dans nos intestins synthétisent la vitamine K, élément indispensable à la coagulation sanguine et que l’Homme seul est incapable de produire.
Donc la prochaine fois que vous vous croyez seul, rappelez-vous de cela, où que vous soyez, quel que soit votre état de propreté, vous êtes entouré et même infesté par tout un écosystème microscopique, et heureusement !

Utilisation d’accéléromètre en informatique

Le principe d’un accéléromètre est comme son nom l’indique de détecter une accélération selon une ou plusieurs directions. Récemment des ingénieurs ont pensé utiliser cet objet technique dans un nouveau domaine : L’informatique et plus spécialement dans les ordinateurs portables. En effet le plus gros risque pour un ordinateur portable lorsqu’il est en route est de tombé par terre, ce qui aurait pour conséquence, de briser la tête de lecture du disque dur, ou que celle-ci raye profondément le disque dur sur lequel elle est sensée écrire les données. Dans le premier cas les données inscrites sur le disque dur sont intactes alors que dans le deuxièmes cas ces mêmes données sont définitivement perdues.
Solution : installer un accéléromètre dans les ordinateurs portables, cet accéléromètre, détectant l’accélération due à la chute de l’ordinateur, déclenchera un système de protection arrêtant l’écriture des données et bloquant la tête de lecture, garantissant ainsi la protection des données.
Les ingénieurs étant aussi de grands enfants, ils ont trouvé une autre « utilité » aux accéléromètres dans les ordinateurs portables. Cette utilisation beaucoup moins essentielle que la précédente, présente cependant un aspect beaucoup plus ludique voire même libérateur. L’accéléromètre y est utilisé pour détecter l’accélération générée par une petite claque sur le côté de l’écran. En réponse, un petit programme change d’application, ou fait apparaitre la page précédente. Personnellement j’ai bien envie d’essayer !

L'ornithorynque, un bien étrange animal !


L’ornithorynque est un petit Mammifère semi-aquatique d’Australie, d’une quarantaine de centimètre pour un poids de 700 grammes à 2,4 kilogrammes. Il appartient à l’ordre des monotrèmes, les Mammifères pondant des œufs. Certes il pond des œufs, mais comme tous les Mammifères, il allaite aussi ses petits, et ce n’est que l’une de ses nombreuses étrangetés. Il possède un bec ressemblant à celui d’un canard, une queue comme celle d’un castor, et enfin des pattes telles celles d’une loutre, vous voyez le patchwork ! Pas étonnant que les premiers explorateurs européens revenant avec des spécimens aient subi de fortes critiques. Une autre étrangeté concerne le sexe de ces animaux si spéciaux : les ornithorynques à la différence de tous les autres Mammifères possèdent 5 paires de chromosomes sexuels, rien que ça, les femelles sont donc XX.XX.XX.XX.XX et les mâles XY.XY.XY.XY.XY. Le mâle présente encore une autre particularité, il possède un aiguillon venimeux, les causes de ce dimorphisme sexuel, ainsi que l’origine évolutive de la présence de venin chez ce Mammifère reste à déterminer. Enfin dernier fait étrange mais non des moindres, l’ornithorynque est capable de détecter le champ électrique généré par ses proies (écrevisses, crevette et larve d’insectes), à la manière d’un requin, il les repère grâce à des cellules présentent sur son bec et capables de détecter les infimes tensions électriques générées par toute activité cellulaire.

Pourquoi la vision d’une personne baillant nous fait-elle bailler ?


Le bâillement sert a réoxygéner le cerveau, en effet lorsque l’on est fatigué, on a tendance à ralentir la fréquence de notre respiration, ainsi que le volume d’air inspiré, ce qui a pour conséquence de diminuer la quantité d’oxygène dans le sang, en réponse un réflexe est déclenché : le bâillement, en ouvrant grande la bouche et en déclenchant une profonde inspiration, le taux d’oxygène sanguin remonte.

Mais alors pourquoi la vision d’une personne baillant, nous fait-elle bailler en retour ?

En effet notre taux d’oxygène sanguin n’a pas diminué lui, alors pourquoi ce reflexe ? La réponse il faut la chercher du côté de l’évolution : Le bâillement est un signe de diminution d’attention, or il fut un temps pas si lointain, où la survie d’un groupe d’individus dépendait du niveau d’attention de chacun de ses membres afin de détecter les prédateurs et risques potentiels pour le groupe. Tout membre du groupe voyant l’un de ses membres bailler (signe de faible attention), va bailler en retour afin d’apporter un surplus d’oxygène à son cerveau et ainsi être plus attentif, permettant de la sorte de pallier au manque d’attention du bailleur et permettre de maintenir le niveau d’attention et de veille de l’ensemble du groupe.

Les femmes viennent de Vénus et les hommes de… et bien d’une mutation !

Un être humain possède 22 paires de chromosomes homologues et une paire de chromosomes sexuels, XX pour une femme et XY pour un homme. Mais alors que tous nos chromosomes sont identiques deux à deux, le chromosome Y lui est bien différent de son homologue X. Le chromosome Y humain, mesure 1/3 de la taille du chromosome X et contient environ 10 fois moins de gènes.
Les deux extrémités du Y, appelées régions pseudo-autosomales représentent 5% de sa longueur totale et sont parfaitement identiques à celles présentes sur le X, les mêmes 29 gènes y sont représentés. Les 95% restants présentent 78 gènes dont certains sont identiques à ceux présents sur le X. A l'inverse, d'autres gènes n'existent que sur l' Y, parmi lesquels le gène SRY (Sex determining Region Y) qui joue un rôle central dans la détermination du sexe.
Tous ces faits semblent laisser penser que le chromosome Y serait une version « mutée » de son homologue X. De récentes découvertes en phylogénie génétique (étude des liens de parentés et des origines des gènes) semblent établir que les chromosomes sexuels étaient, il y a encore 300 millions d'années, une paire d'autosomes (chromosomes non-sexuels) comme les 22 autres, puis une mutation s’est produite et a donné naissance au SRY. Les Mammifères mâles étaient nés, cette mutation sélectivement favorable (car favorisant un meilleur brassage génétique) c’est ensuite transmis au cours des générations, de nombreuses autres mutations sont survenues au fil des siècles touchant aussi bien le chromosome X que le Y, les différenciant ainsi de plus en plus, jusqu’à former les chromosomes X et Y tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Les mâles seraient donc le fruit d’une mutation génétique du moins chez les Mammifères, en effet pour d’autres espèces telles les serpents, les oiseaux et les papillons, la situation est inversée les mâles sont ZZ et les femelles sont elles ZW, mais on ne sait pas encore si c’est la présence du W qui détermine le sexe femelle, ou le double Z qui détermine le sexe mâle.

Pourquoi les hommes n’entendent jamais les pleurs des bébés la nuit ?

La gamme de fréquence perçue par l’oreille humaine varie de 60 à 15 000 Hertz, avec une plus grande sensibilité pour des fréquences comprises entre 1 000Hz et 4 000Hz. Un fait amusant est à noter, la gamme de fréquence des cris d’un bébé correspond justement à cette gamme, cette caractéristique a sans doute été sélectionnée au cours des différentes générations.
Il apparaît aussi que les femmes sont généralement plus sensibles que les hommes aux sons ayant des fréquences élevées. Les pleurs d’un bébé étant le plus souvent dans la partie haute de cette gamme de fréquence (1000Hz et 4000Hz), les femmes ont donc plus tendance à être réveillées par ces cris. Donc femmes de tous pays, ne nous en voulez pas si nous ne nous réveillons pas aux premiers sons en provenance de la chambre du petit dernier, mais ce n’est pas de notre faute, c’est génétique !